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16 avril au 23 avril
16 avril 2012 Nous reprenons la route et nous quittons peu à peu les reliefs pour nous retrouver dans les plantations de bananes Dans un pays aussi petit que l'Equateur, les variations de température sont assez spectaculaires et on a de nouveau très chaud Nous pensons aller à la réserve écologique d' Arenillas près de la frontière mais c'est un domaine militaire donc inaccessible pour nous Nous décidons finalement de continuer vers la frontière.
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| Au service émigration, on apprend que quand on est sorti du pays, le douanier péruvien a oublié de tamponner le document de sortie du cc. Pour de pas avoir de problèmes et surtout pour ne pas perdre de temps, il nous conseille de passer par l'autre zone frontalière de l'autre côté de Huaquillas, à quelques km de là car il n'y a presqu' aucun contrôle Doit-on le croire? Ne nous conduit-il pas vers un piège qui va se refermer sur nous et nous engloutir à tout jamais? ( en ce moment, je lis un terrifiant thriller.......... ) Comme on est des oufs, on fonce On traverse la ville de Huaquillas et ses rues commerçantes envahies d'acheteurs, de vendeurs et de motos-taxis, on passe juste avec notre Triv'mobil On arrive enfin à la frontière où les gens passent sans s'arrêter. José s'arrête quand même et se présente dans un des bureaux. Il remplit les papiers pour nous et repart sans avoir déclaré le cc, donc aucun contrôle du véhicule Heureusement, car on avait encore des aliments "interdits" Nous nous arrêtons au bivouac préféré des enfants ( celui du McDo de Quito est n°2 ), à Costa Blanca près de la plage. Nous avons même le temps de faire un petit plongeon avant de dormir
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| 17-18 avril 2012 Comme on ne veut pas trop vous faire souffrir, on ne vous dira pas qu'on est restés 2 jours à rien faire, au soleil, dans une eau à 27°, avec les palmiers, des filles en topless partout Pour les filles, elles étaient seulement dans l'esprit de José , donc il n'y aura pas de photos
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| 19-20-21 avril 2012 Notre objectif étant d'être à Ayacucho le 23 avril, nous devons tracer Alors, nous passons ces 3 jours à parcourir 1500 kms. Rien de nouveau car nous avons déjà vu ces paysages. Il y a toujours des klaxons dans les villes, des camions sur les routes mais cela nous agresse moins qu'à l'aller, on s'habitue mais ce n'est pas pour autant qu'on apprécie Nous avons été arrêté plusieurs fois pour des contrôles et 2 autres fois pour essayer de nous soutirer "gentiment" de l'argent La 1ère fois, nous avons pris une route en contre-sens mais ce n'était pas indiqué D'ailleurs, les policiers se sont installés à cet endroit car ils savent que les gens se trompent ( quelques minutes après nous une voiture est aussi arrêtée sans avoir vu la moindre indication sur la route ) L'amende est au départ de 460 soles ( 130€ !!!!!), ramenée au bout de quelques minutes à la moitié. José ne veut pas payer et attend patiemment que l'agent remplisse le papier. De son côté, l'agent attend que José sorte les billets. Finalement, voyant qu'il n'obtiendra rien, le policier dit à José qu'il enverra l'amende à notre ambassade. Il nous a aussi précisé qu'on ne pourrait pas passer la frontière sans avoir payé cette amende. Nous verrons bien.
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| La 2ème fois, on nous arrête et l'agent nous dit que nos feux ne sont pas allumés. Etonné car normalement les feux s'allument automatiquement, José vérifie en éteignant et allumant et ça marche mais du coup on ne sait pas si ça marchait avant Nous sommes sûrs que c'était allumé et refusons de payer. L'agent nous dit qu'au Pérou c'est obligatoire ( environ 30% des conducteurs ont leurs feux allumés ) On attend et finalement, l'agent nous dit qu'il va avertir le prochain contrôle qui vérifiera à nouveau nos feux. Bien sûr, on ne nous a pas re-contrôlé Ouf
On refuse de payer et de contribuer à alimenter cette corruption même si on perd du temps en discussion (mais vous connaissez José , il adore discuter )
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| 22 avril 2012 | Nous quittons aujourd'hui la côte péruvienne et nous dirigeons vers la montagne et plus précisément Ayacucho. On est heureux de retrouver ces paysages même si cela veut dire beaucoup de virages et altitude Au fur et à mesure la température baisse, le ciel se couvre et quand nous arrivons à 4700m, de la neige fondue tombe Comme d'habitude, nous n'avons toujours pas de bivouac quand la nuit tombe et nous ne voulons pas dormir à plus de 3500m pour ne pas être malades Alors nous continuons notre route qui heureusement commence à redescendre. Nous nous arrêtons finalement à 3500m sur le parking du péage ( police 24h/24h), on ressort les sacs de couchage qui étaient rangés depuis pas mal de semaines
Pisco à Ayacucho |
| 23 avril 2012 Bon Anniversaire DIDIER
Après une nuit bien fraîche, nous reprenons la route. Il ne nous reste que 15 km pour arriver à Ayacucho. Nous croisons beaucoup de gens sur le bord de la route qui attendent déjà un bus, il n'est que 8h Ayacucho est une ville de plus de 500 000 habitants (on n'aime pas les grandes villes ), elle a joué un rôle décisif avec le Mariscal Sucre lors d'une bataille avec les Espagnols; elle est aussi la terre natale du groupe terroriste le Sentier Lumineux. Comme pour la plupart des villes péruviennes, notre arrivée se fait dans le bruit et la pagaille, il y a des véhicules de toutes sortes (bus, micro-bus, moto-taxis.....) qui roulent partout sans se soucier des piétons ni des autres véhicules C'est sur les conseils d'un ami que nous venons dans cette ville pour rendre visite à une maison d'accueil fondée par un couple belge il y a 10 ans. Cette maison accueille 28 enfants dont 14 sont handicapés. Nous prenons donc rdv le lendemain avec Nicolas, responsable "relations publiques"pour visiter la Casa Hogar Los Gorriones.
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| Comme nous avons presqu'un jour devant nous, nous en profitons pour visiter la ville aux 34 églises La place centrale " plaza de armas" et les rues adjacentes sont très animées. Personnellement, je trouve qu'il y a trop de monde et de bruit La ville située loin de la capitale a longtemps été abandonnée par le gouvernement et manque encore aujourd'hui de moyens pour offrir une ville propre et "moderne"; une grande partie de la population vit par ailleurs dans la pauvreté. Nous passons le reste de la journée à travailler malgré les nombreuses personnes qui regardent avec insistance notre camping-car Dure, dure la vie de stars On hésite même à faire payer
Nous décidons de dormir dans la rue où se trouve le bureau de la Casa de los Gorriones car il nous a été impossible de trouver autre chose Ce sera donc bruit de klaxons et voitures une bonne partie de la nuit Sauf pour les enfants qui, comme d'habitude, dorment parfaitement Quelle chance
Ayacucho |
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