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16 février au 23 février
  16 février 2012
Il est temps pour nous de reprendre la route car mes parents prennent l'avion vendredi et nous souhaitons passer encore une journée à Santiago.
Nous reprenons donc la route des Andes et repassons la frontière par el paso de los Libertadores.
Comme toujours (c'est la 3ème fois que nous passons par ici  ), les montagnes sont belles.
Comme toujours, on s'amuse à suivre l'ancienne voie ferrée.
Comme toujours, on s'arrête à Puente de l'Inca.
Comme toujours, on passe la douane en se demandant ce que les douaniers vont fouiller cette fois-ci
Pour une fois, il n'y a pas beaucoup de monde et on passe vite jusqu'à ce qu'un agent demande à José d'aller chercher un document manquant pour le cc dans les bureaux du côté Argentine-Chili
Tout le temps gagné est de nouveau perdu 
Nous avons aussi le droit pour la 1ère à une fouille très complète du véhicule; tous les rangements sous les sièges y passent, les 2 coffres, les sacs de voyage de papi et mamie ............................ Heureusement, on a pris l'habitude de tout manger avant le passage aux frontières donc on n'a rien à cacher ouf
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Après une halte au mirador de l'Aconcagua (sommet de 6900m ), nous arrivons aux fameux virages "les caracoles" que maman craint tant depuis qu'elle a vu les photos sur le site
Bien sûr, José ne l'épargne pas et prend certaines courbes assez rapidement: les enfants rigolent beaucoup de voir leur mamie s'accrocher à la table  .
Hélas, cela ne dure pas car vers le 4ème virage (en voulant éviter un chien sur la route), nous nous prenons un trou entraînant l'arrêt immédiat du moteur
Heureusement, on a de la place pour se garer et les hommes commencent à analyser le problème d'après le signal lumineux qui s'est allumé. Nous savons donc qu' à cause du choc, un interrupteur s'est déclenché pour couper l'alimentation du carburant. Mais, où diable est ce bouton 
Au bout de quelques temps, je décide d'intervenir (José vient de me dire de ne pas trop me la "péter" en racontant ) et reprends le guide Fiat et JE trouve en quelques secondes où est cet interrupteur et ce qu'il faut faire pour réactiver l'alimentation
Quelle sensation, celle de battre les hommes sur ce terrain
J'ai vu dans leurs yeux de la reconnaissance, de l'admiration, de la vénération......................................
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Il est 16h quand nous reprenons (grâce à moi ) la route des caracoles et filons ensuite sur Santiago.
En arrivant, nous laissons mes parents à l'hôtel et retournons au Parc O'Higgins en espérant que nous y serons encore les bienvenus.
Hector et Claudio sont ravis de nous revoir et nous laissent reprendre notre place près de la piscine.
N'ayant rien mangé ce midi ( pour ceux qui se demandent encore comment papi Alain a fait pour sauter un repas lors du précédent passage de la frontière, et bien il a récidivé aujourd'hui ), nous finissons la soirée au restaurant pour enfin remplir ces estomacs vides
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|  17 février 2012
Avant le départ de mes parents, nous allons au Cerro San Cristobal, petite montagne (800m) qui domine la ville et qui servait de repère géographique aux Espagnols pour arriver jusqu'à la ville d'où le nom de San Cristobal (Saint Christophe) le patron des voyageurs.
Nous prenons le métro, nous marchons ensuite un peu jusqu'au funiculaire qui nous permet d'arriver en quelques minutes en haut. Il y a de nombreux touristes surtout brésiliens et nord-américains.
La vue sur la ville est parfaite, même si le nuage de pollution rend le ciel brumeux
On aperçoit le parc où nous sommes garés qui est finalement assez proche du Cerro.
Cerro San Cristobal (Santiago) |
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Pour ce dernier jour, mes parents nous invitent au restaurant, il ne faut pas qu'on s'habitue
Une fois récupérés les bagages, nous filons à l'aéroport et profitons de ces derniers moments avec eux avant l'embarquement.
Nous sommes ravis qu'ils aient partagé une partie du voyage avec nous, eux sont aussi très contents d'avoir vu de tels endroits et d'avoir vécu quelques jours avec nous sur ce continent.
Nous leur disons au revoir et à dans 5 mois S ara a tenu bon et n'a même pas pleuré
Nous restons encore une nuit à Santiago et repartirons demain vers le nord du Chili.
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|  18 février 2012
Bon anniversaire ANTOINE (alias "Pt'it bout" )
Finalement, nous restons aujourd'hui à Santiago car Sara a beaucoup de travail et c'est toujours plus facile d'étudier sans être en train de voyager et rouler.
Mes parents devaient nous ramener tous les cours du 2nd semestre de Sara mais le CNED a pris du retard et au lieu d'envoyer ces cours mi-janvier ne les envoie que mi-février
On leur a demandé s'ils pouvaient nous envoyer le colis avant le départ de mes parents pour le Chili mais ils ont refusé prétextant qu'ils ne peuvent pas faire d' exception
Dommage qu'il y ait ce manque de souplesse de leur part concernant les élèves qui sont dans la même situation que Sara
Pour l'instant, Sara a réussi à télécharger ses cours et évaluations qu'elle doit rendre avant le 9 mars (20 jours pour tout étudier, faire les évaluations, sachant qu'il y a 15 jours minimum d'acheminent du courrier; soit 5 jours pour tout faire ).
Nous profitons une dernière fois de la piscine et du parc.
En fin de journée, Carlos (entraîneur sportif et coureur professionnel) que nous avons rencontré durant notre 1er séjour ici, est venu nous dire au revoir.
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|  19 février 2012
BON ANNIVERSAIRE SARA
Papa et moi te souhaitons un très bon anniversaire, ma belle Tu as déjà 13 ans, que ça passe vite
Pour ton anniversaire, nous t'offrons une journée route Quelle chance, 500kms en camping car tous frais payés
On essaiera de se rattraper plus tard, promis
En attendant, aujourd'hui, nous quittons Santiago et prenons la direction de la Serena.
Nous connaissons une partie du paysage puisque nous l'avons fait il y a 15 jours, alors nous passons les kilomètres sans trop faire attention au paysage.
Nous avons pu nous connecter dans une station Copec pour appeler les parents de José.
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Nous pensions nous arrêter près de la Serena, dans une station service (il y a longtemps ) mais dès notre arrivée 3 gitanes nous ont abordé pour nous lire notre avenir, pour nous bénir. elles nous ont demandé de l'argent, ma crème solaire.........Bref, elles ne voulaient pas partir donc c'est nous qui sommes partis
Du coup, nous avons continué notre route jusqu'à un petit village situé sur le flanc de la montagne: La Higuera.
Après nous être garés près de l'église, quelques enfants sont venus nous voir avec leur maman.
Ils nous ont dit qu'on pouvait rester.
Nous avons discuté un certain temps, les enfants sont toujours très curieux et nous ont posés plein de questions.
Ils nous ont dit qu'l y avait une fête demain lundi, alors il est possible que l'on reste.
En attendant, tout le monde va se coucher car cette journée de route nous a fatigué.
Ruta 5 |
|  20 février 2012
Finalement, nous ne restons que la matinée à La Higuera, le temps pour Sara de travailler et nous repartons.
Les montagnes nous accompagnent tout au long de la journée, il n'y a rien d'autre. De temps en temps, on voit quelques maisons qui forment un hameau mais rien de plus, la région est vraiment désertique.
En fin d'après-midi, nous nous rapprochons de la côte et la végétation réapparaît.
Nous arrivons à Huasco, une petite ville portuaire où nous faisons une halte pour la nuit.
Nous sommes garés à côté d'un camion-camping-car , immense (le nôtre est ridicule à côté ) Nous l'avions déjà aperçu à Talampaya. C'est une famille suisse n vacances pour 1an et qui parcourt l'Argentine, le Chili, la Bolivie et le Pérou. Nos chemins devraient se recroiser.
Les enfants sont contents de pouvoir courir et s'amuser sur la plage, l'eau étant assez froide personne n'ose plonger Mais, ce n'est pas grave, car le plaisir est quand même là.
Nous nous endormons au rythme (assez puissant) des vagues .....................;;;
Huasco |
|  21 février 2012
Aujourd'hui, nous prenons une piste (terre recouverte de sel) qui longe la côte sur environ 160kms.
Les paysages sont toujours assez désertiques, cela change du sud du Chili avec ses montagnes vertes, ses lacs, ses forêts ............
Après cette promenade, nous faisons un tour à Bahia Inglesa, plage très réputée au Chili. Nous n'y restons pas car il y a trop de monde et on ne trouve pas l'endroit si joli. Alors, nous continuons jusqu'à Caldera, autre ville portuaire de la région.
Nous faisons pas mal de tours avant de nous garer, près du Yacht Club où trône une statue en bois en hommage à Jacques-Yves Cousteau avec un dauphin tenant un bonnet dans la gueule .
Plus tard, nous allons faire un tour en ville car pour une fois, il n'est pas trop tard Ce sera churros pour tout le monde
La nuit ne sera pas terrible, des jeunes discuteront jusqu'à 3h du matin On ne s'habitue pas
Caldera |
|  22 février 2012
Chañaral est notre prochaine étape pour faire le plein d'essence et de courses.
C'est une ville minière (cuivre) dans une région désertique sans aucun attrait. Il y a plein de camions, de rouille sur les installations, de vieux trains......... bref, on a hâte de partir
A 20 kms de là, se trouve le parc National " Pan de Azucar" (pain de sucre pour ceux qui suivent encore mes cours ).
Un joli parc protégé ( heureusement, car depuis que nous longeons la côte, on voit des déchets partout pas très joli, hélas).
Nous payons notre droit d'entrée et nous garons sur une plage; le temps de manger et pour Sara de travailler encore un peu pendant que les garçons vont jouer dans les rochers à la recherche de crabes et d'étoiles de mer.
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Nous passons ensuite au centre d'informations pour savoir s'il est possible de faire quelques randonnées. Nous en ferons sûrement une demain.
Nous décidons de nous arrêter à la Caleta Pan de Azucar, petite crique située en face de l'île Pan de Azucar. Il y a quelques pêcheurs, de nombreux pélicans et quelques touristes. L'endroit est très agréable.
Nous profitons de cette fin d'après-midi pour faire un tour en bateau jusqu'à l'île où vivent de nombreux pingouins d' Humbolt et des otaries.
Nous sommes ravis car nous apercevons aussi des pélicans, des cormorans et d'autres oiseaux........
Les enfants sont impressionnés par le capitaine qui a pour main droite un crochet
Nous nous garons face à la mer et ce soir aucun bruit ne vient nous empêcher de dormir.
Parque Pan de Azucar |
|  23 février 2012
Super nuit tranquille au son des vagues
Ce matin, nous partons faire une randonnée à la Quebrada del Castillo.
Plus de 8 kms durant lesquels nous espérons voir des guanacos.....
Les seuls animaux que nous voyons sont des oiseaux et des lézards Dommage
Heureusement, la promenade nous fait du bien même s'il commence à faire chaud dans la matinée.
Le seul guanaco que l'on voit est quand on arrive à Playa Blanca pour manger, il est là près de nous à nous narguer
Quebrada del Castillo |
|  Nous restons tout l'après-midi sur cette plage, Sara travaille (on envoie ses évaluations demain) alors que les 3 gars s'amusent à attraper des étoiles de mer afin de les mettre dans un petit bassin naturel. Ils font des allers-retours pendant des heures et adorent ça
En fin d'après-midi, nous retournons à la Caleta de los Pescadores espérant pouvoir charger de l'eau avec le camion qui en distribue tous les jours car nous sommes en rupture ..mais en vain, il ne viendra pas
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