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20 Octobre au 27 Octobre
20- 21 octobre 2011 | Aujourd'hui, plus rien ne nous retient à Buenos Aires et nous rangeons tout pour pouvoir enfin partir vers la péninsule de Valdès.
Avant de partir, nous retrouvons Stéphanie, Florent et leurs 2 enfants qui viennent de rentrer d'Uruguay pour récupérer à la Poste des étiquettes du Cned pour leur fils Hugo. Ils en sont au début de leur grand voyage puisqu'ils partent pour 3 ans à travers le monde Une fois les au-revoirs dits, nous quittons la ville et roulons, roulons, roulons et observons les mêmes paysages pendant quelques centaines de kilomètres: des prés et champs à perte de vue, et beaucoup de bétails Ce jour-là, nous nous arrêtons à Olavarria à mi-chemin entre BA et Bahia Blanca (qui est elle-même plus ou moins à mi-chemin vers Puerto Madryn, notre destination). L'heure n'est plus aux visites, mais seulement à trouver une station service avec eau, essence et wifi Hélas, il est trop tard pour appeler notre famille
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| Le lendemain, nous reprenons la route pour Bahia Blanca où nous arrivons dans l'après-midi, enfin du temps pour travailler avec les enfants , même si le wifi de la station ne fonctionne pas Les paysages sont semblables à la veille et on croise seulement des pick-ups et quelques bus longue distance à étage. "Vivement les baleines et lions de mer", commencent à marmonner les enfants
Seul évènement de la journée, un contrôle policier à un rond-point au beau milieu de nulle part Ils nous ont demandé de nous ranger sur le côté, mais ensuite se sont ravisé et nous ont fait signe de repartir, bizarre, mais on n'a pas cherché à savoir pourquoi et on est repartis On verra si la prochaine fois, on a autant de chance
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| 22 octobre 2011 | Il nous reste environ 700km pour atteindre enfin Puerto Madryn, la 1ère "grande" étape de notre parcours. Alors, lever à 7h et départ à 9h On arrive à avoir du wifi devant une station et on en profite donc pour appeler les parents pour les rassurer car nous avons peu de possibilités de les appeler depuis que nous sommes partis de BA.
Peu de temps après Bahia Blanca, nous arrivons à un contrôle sanitaire et qui trouve-t-on arrêter à cet endroit: la famile Mozet (Stéphanie et Florent) Ils repartent avant de nous voir alors que nous avons un agent qui vérifie dans le frigo et quelques placards si nous avons certains fruits (tels que la pomme et l'orange que nous avons en quantité non négligeable ) Il est interdit de rentrer dans la région du Rio Negro avec ses fruits qui peuvent transmettre à cause d'une certaine mouche, des maladies. On décide d'en manger quelques-uns et on donne le reste qui est détruit immédiatement Et en plus, on paie 25 pesos, nous apprenons alors que nous aurons d'autres contrôles jusqu'à Puerto Madryn. Il faut donc éviter de faire le plein de courses avant d'entamer cette traversée |
| Il est interdit de rentrer dans la région du Rio Negro avec ses fruits qui peuvent transmettre à cause d'une certaine mouche, des maladies. On décide d'en manger quelques-uns et on donne le reste qui est détruit immédiatement Et en plus, on paie 25 pesos, nous apprenons alors que nous aurons d'autres contrôles jusqu'à Puerto Madryn. Il faut donc éviter de faire le plein de courses avant d'entamer cette traversée
Peu de temps après, nous rejoignons le seul autre camping car de la région et on décide de faire le reste du chemin ensemble.
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| Le paysage commence à changer, on quitte les grands prés et le nombreux bétail pour un terrain plus sec et une végétation différente, nous sommes dans la steppe. Et nous y resterons toute la journée soit 600km , impressionnant En fait, il y a une route principale asphaltée et les quelques autres qui mènent à de petites villes ou fermes sont des pistes Ce n'est pas le moment de tomber en panne Heureusement, on n'est pas seuls.
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| Après avoir pique-niqué sur le bord de la route, presque seuls au monde (2 camions et un serpent de plus d'un mètre photographié par Florent), nous repartons jusqu'au soir. Pas de changement de paysage, toujours quelques camions, 2 autres contrôles sanitaires, cette fois pour la viande (ça va, on garde tout!)............ On décide de s'arrêter avant Puerto Madryn pour ne pas y arriver de nuit et on s'installer sur le bord d'une piste. Les enfants en profitent pour jouer au foot et on est tous ravis d'être dans un endroit aussi calme, ça fait du bien. La nuit est encore plus calme, en dehors du vent qui commence à souffler un peu mais cela n'empêche personne de dormir. Les enfants rêvent déjà aux baleines et éléphants de mer.................................. Bonne nuit Ruta 3 |
| 23 octobre 2011Après un arrêt déjeuner à Puerto Madryn, nous filons vers La Péninsule Valdès. A l'entrée, chaque adulte paie 70 pesos et les enfants 35 C'est le prix à payer pour voir les baleines, éléphants de mer, guanacos, nandous et autres animaux hors du commun.
Nous arrivons donc en fin d'après-midi à Puerto Piramides (500 habitants), le seul village dans la péninsule. Et là, dès que nous nous approchons du port, on aperçoit des baleines Incroyable On reste donc là, les yeux grands ouverts pendant un certain temps, et on ne s'en lasse pas.
Pourtant, il nous faut trouver un bivouac pour la nuit, heureusement ce n'est pas difficile ici, car il n'y a qu'un seul endroit près du port, un peu à l'écart mais juste face à la mer ( il y a aussi le camping municipal, mais ça serait dommage de ne pas profiter de la vue).
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| 1er ensablement Et oui, c'est bien de se garer face à la mer mais il vaut mieux éviter de s'ensabler C'est même pas moi qui conduisait en plus Bref, avec l'aide de la famille Mozet et d'un touriste argentin propriétaire d'un pick-up hyper puissant, tout s'est réglé , merci encore !!
Enfin installés, nous profitons de la vue. La nuit a été un peu agitée ( véritablement agitée, car il y avait beaucoup de vent et nous avons pu bénéficier du tangage toute la nuit )
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| 24 octobre 2011Objectif du jour Punta Norte, au nord de la péninsule pour avoir une chance de voir des orques et des éléphants de mer Départ 7h, car il y a 2h de piste, c'est dur ce matin...................... En fait , la quasi totalité de la péninsule est privée, du coup, nous ne pouvons pas aller où nous voulons; il y a des petits grillages tout au long de la piste et certains propriétaires font payer l'entrée à certains panoramas
Nous suivons donc la piste, où nous apercevons des guanacos, des moutons et quelques chevaux......... Nous ne verrons pas d'orques mais de nombreux éléphants de mer, impressionnants surtout les mâles qui pèsent jusqu'à 4 tonnes Plus lourd que notre camping car
Nous continuons à suivre la piste en passant par la caleta Valdès, une avancée de mer qui nous offre de très beaux paysages et des pingouins.
On vous laisse découvrir les photos..................................
De retour au port, nous essayons de trouver l'eau qui est rare et rationnée ici à cause de la sécheresse. C'est finalement chez le distributeur d'eau "officiel" de Puerto Piramides que nous nous approvisionnons en quelques minutes (grâce à un énorme tuyau!!!).
Ravis de notre journée et des nombreuses images emmagasinées, nous nous couchons sans vent, cette fois, en attendant avec impatience le lendemain...................... |
| 25 octobre 2011 Ce matin, nous rencontrons Max qui voyage avec sa famille en Amérique du Sud depuis 7 mois et pour encore 1 an environ (famille Manohé). Il connaît très bien la péninsule et les environs et nous donne donc quelques conseils pour pouvoir voir des animaux de près et dormir dans des endroits sympas.
C'est super intéressant de rencontrer des gens comme cette famille, de connaître leur expérience et de pouvoir en bénéficier Merci pour tes infos Max ! Sur ces conseils, nous partons donc vers la loberia (colonie d'otaries) juste à la sortie de Puerto Piramides . Cette fois, nous nous garons en haut de la falaise et nous descendons à pied par la route et la steppe de Patagonie tels des aventuriers...............bon d'accord, j'en fais un peu trop . Nous avons une vue imprenable sur les otaries et pouvons les observer tranquillement.
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| Maintenant direction Playa Pardelas ( à l'intérieur de la péninsule) où il y a de nombreuses baleines et leurs baleineaux très près de la plage C'est donc super motivés que nous roulons et oublions que le cc n'est pas un 4x4 et qu'il peut s'ensabler Et de 2....................................., trop forts les Trives Record battu Stéphanie et Florent vont commencer à s'interroger sur la suite de notre collaboration
Après plusieurs tentatives avec les supers plaques de Florent, un argentin et son pick-up (ici, un argentin sans pick-up serait un peu comme Gaétan sans son pouce, impossible .................. ) viennent nous sortir de ce mauvais pas. On hésite à embaucher un argentin (et son pick-up, bien sûr) qui nous suivrait tout au long de notre route, à voir.................................
On est ravis de tomber sur des gens aussi gentils, toujours prêts à nous aider, nous renseigner.
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| Enfin arrivés sur la plage de Pardelas, nous retrouvons la famille Manohé et d'autres cc , il y a aussi des argentins qui viennent assister au spectacle.
Et quel spectacle des dizaines de baleines et leurs petits (pas si petits d'ailleurs !) qui passent et repassent devant nous Bref, on reste toute la journée, les yeux fixés sur la mer afin de ne rien rater.
Rendez-vous dans la rubrique " album"......................................, on a eu du mal à faire un choix
Cette journée riche en émotions a été aussi marquée par la découverte sur la plage d'un baleineau échoué la veille et qui a été aussitôt autopsié afin de déterminé sa mort.
Depuis le début de l'année, c'est le 49ème baleineau mort (au lieu d'une vingtaine habituellement). Même si l'expérience est un peu macabre, elle a été très enrichissante pour tout le monde. Vous trouverez la photo dans les insolites du jour.
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| 26 octobre 2011Dès le lever du soleil (enfin vers 8h c'est fatigant de regarder des baleines toute la journée ), nous retournons sur la plage et là nous attendent encore des baleines qui nous offrent un festival de" queues" époustouflant
Toute bonne chose a une fin, alors nous repartons et quittons cette fois la péninsule pour nous diriger vers le sud.
Peninsula valdes |
| | En arrivant à Puerto Madryn par la piste, nous découvrons un spectacle moins "nature" et plus proche de la vie quotidienne de beaucoup d'argentins: Une énorme décharge sauvage où les gens viennent récupérer ce qu'ils peuvent!
Après un bref arrêt à Punta Flecha (car l'observatoire où nous pouvions écouter les baleines est fermé), nous filons vers Punta Ninfas. Quand je dis: "filons" , ce n'est pas tout à fait vrai car nous avons un début de piste "terrible" et nous roulons donc à 20km/h avec en plus un bruit assourdissant
Heureusement, ça ne dure pas et nous pouvons continuer en faisant du 60km/h
Nous sommes contents d'arriver à destination et le cc aussi |
| Nous sommes en haut d'une falaise, presque seuls au monde............. Nous rencontrons Lise et Hervé et leur Jumper jaune, en Amérique du Sud depuis 3 ans Tous les 2 sont passionnés de baleines et d'éléphants de mer alors ils reviennent chaque année à Playa Pardelas et Punta Ninfas satisfaire leur passion et repartent ensuite à travers le continent pour rencontrer et découvrir chaque pays.
Hervé, le spécialiste des éléphants de mer nous conseille d'attendre le matin pour descendre sur la plage pour pouvoir observer les "monstres " de 4 tonnes.
Heureux d'avoir encore un bivouac exceptionnel (les stations service super bruyantes ne nous manquent pas trop ), nous profitons de ce moment et attendons impatiemment le lendemain. |
| 27 octobre 2011Aujourd'hui, c'est journée "éléphants de mer" Bien couverts, car le vent souffle assez fort, nous commençons notre descente et apercevons déjà les bêtes ! Nous nous retrouvons à quelques mètres d'elles, ces masses de plusieurs tonnes sont impressionnantes, nous faisons donc très attention même si la tentation de nous rapprocher encore est forte Les petits sont très attendrissants et les enfants adorent.
Nous longeons la plage plus d'une heure à la rencontre de ces animaux allongés un peu partout nous obligeant parfois à raser la paroi de la falaise pour ne pas les déranger.
Après presque 3h de marche et un bon repas au soleil, nous quittons Punta Ninfas et ses habitants pour aller vers encore vers le sud. Encore de la piste et de la terre et du sable partout dans le cc (placards........), une horreur pour les maniaques de la propreté Heureusement que je n'en suis pas une; mais j'utilise quand même tous les jours notre super petit aspirateur
Une fois de plus, notre bivouac sera la steppe (on a vraiment l'impression d'être seuls au monde!), les enfants adorent car ils trouvent un nombre impressionnant d'os appartenant à toutes sortes d'animaux (tatous, moutons nandous, guanacos). A ce rythme, on pourra ouvrir un musée d'histoire naturelle d'ici la fin du voyage .
Punta Ninfas |
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