|
24 janvier au 31 janvier
24 janvier 2012 Après une bonne nuit de sommeil, encore un peu chaude tout de même (je parle de la température, bien sûr ), nous allons faire un tour jusqu'au salto del guarani (petite cascade). Cela fait du bien de marcher un peu après des jours et des jours d'inactivité Nous sommes un peu déçus par l'endroit car il est très sale, on y trouve de la nourriture et d'innombrables canettes de bière et autres boissons tout au long du chemin Nous croisons tout de même de magnifiques papillons difficiles à photographier car quand ils sont posés ils sont d'un marron qui les rend invisibles parmi les arbres et une fois qu'ils volent ils sont trop rapides
Réserve Ybicui |
| Quand nous terminons cette petite promenade, les enfants mettent leur maillot et se jettent dans la rivière. Nous repartons ensuite pour Caaguazu pour essayer de rencontrer Jose Luis, un enfant que nous parrainons par l'intermédiaire de l'organisation Plan International. Cette organisation est très présente au Paraguay et nous espérons pouvoir voir ce qu'ils font concrètement sur le terrain. Hélas, nous arrivons à 16h30 et le bureau est fermé Nous discutons avec l'agent de sécurité qui reste toute la nuit et nous autorise à dormir devant le bureau en attendant demain.
Nous acceptons son offre et profitons d'être arrivés relativement tôt pour faire des courses et réparer un pneu qui se dégonfle anormalement depuis ce matin (il y avait en effet 2 petits trous ).
|
| 25 janvier 2012 Nous rencontrons les personnes de Plan qui s'occupent de la région de Caaguazu et nous annoncent que José Luis ne fait pas partie de cette province mais de celle de Villarica Comme d'habitude, nous tombons sur des personnes très gentilles et qui ne demandent qu'à nous aider. Après avoir parlé avec le bureau d'Asuncion , on saura demain s'il est possible d'aller rendre visite à José Luis d'ici notre départ. Les visites aux enfants sont très réglementées, cela doit être l'occasion pour la famille et le village de faire une petite fête et pour nous de découvrir ce que fait Plan sur place.
Comme nous ne voulons pas perdre de temps, nous nous dirigeons vers Asuncion, la capitale. Peu à peu, nous quittons la campagne, sans pour autant quitter la superbe végétation.
Nous faisons une halte à Vapor Cue pour découvrir un petit musée en plein air, en pleine nature où apparaissent 2 bateaux de guerre, restaurés il y a peu. Surprenant décor
Sur les routes |
| Le midi, nous faisons une halte à Caacupé, grand lieu de pèlerinage où se trouve le sanctuaire de la "Virgencita Azul" (petite vierge bleue). La grande basilique, construite dans les années 80 accueille chaque année au mois de décembre plus d'1 million de pèlerins Il y a moins de 6 millions d'habitants au Paraguay
Dans l'après-midi, nous nous arrêtons à Aregua, jolie petite ville avec son église et ses maisons coloniales tout autour, le tout avec vue sur le lac. Nous nous garons à côté de l'église, les garçons jouent dehors et Sara termine ses évaluations. Plus tard, une foule arrive et se dirige dans l'église; nous apprenons qu'il y a une grande fête religieuse durant 9 jours avec 2 messes par jour. Les Paraguayens sont en général très croyants et pratiquants. Pour l'occasion, il y a de nombreux stands de restauration et des manèges, nous en profitons pour faire un tour. On attend que la chaleur soit tombée pour rentrer dans le cc, car les journées sont vraiment très chaudes (on tourne autour des 40° toute la journée ) et il est impossible de s'endormir ainsi On rêve de froid et de givre
|
| 26 janvier 2012 Nous arrivons à Asuncion et nous rendons directement aux bureaux de Plan, et miracle, nous trouvons la rue sans la moindre difficulté Normalement, on se perd au moins 1 fois D'autant plus qu'on conduit sans GPS depuis notre arrivée dans ce pays, trop fort le co-pilote
Nous sommes dans un quartier résidentiel et nous pensons aussitôt à nous installer pour la nuit ici, il y a de nombreux agents de sécurité qui restent jour et nuit devant les plus belles maisons
Finalement, nous ne verrons pas José Luis cette fois, nous fixons notre prochaine visite en juin. Nous aurons alors tout le temps de lui rendre visite, de voir l'école qui est fermée actuellement et nous en profiterons pour visiter le nord du pays.
|
| Nous passons l'après-midi au jardin botanique de la ville à faire du rangement, à travailler un peu et à jouer dehors Le cc attire toujours quelques personnes qui nous questionnent sur notre voyage et c'est l'occasion de discuter et d'échanger. Nous rencontrons un groupe de jeunes de l'association Don Bosco qui recueille des jeunes de la rue et qui leur offre une chance de réussir. Parmi ces jeunes, il y a aussi des volontaires qui passent 1 an parmi eux, nous avons pu parler avec 2 jeunes allemands et un vietnamien.
En fin de journée, nous repartons nous garer dans la rue du Plan, nous mangerons dans un grand centre commercial dans une zone assez huppée d'Asuncion. Il y a un écart impressionnant avec la vie de la majorité des Paraguayens à la campagne
|
| 27 janvier 2012 Aujourd'hui, c'est journée tourisme Nous visitons l'ancienne gare ( le Paraguay, avant la guerre de la Triple Alliance, était un des seuls pays d' Amérique du Sud à posséder des voies ferrées) où l'on peut monter dans le wagon luxueux de l'ancien président Lopez et observer de nombreux objets du 19ème siècle et début du 20ème. Durant notre parcours, nous traversons de nombreuses places, de jolies maisons coloniales et de belles églises, nous essayons de raser les murs car il fait vraiment chaud Asuncion est une petite capitale et on s'y sent bien.
Asuncion |
| Le Paraguay, c'est aussi un pays de légendes et de mythes auxquels sont très attachés ses habitants (surtout ceux de la campagne). Dans une rue de la capitale, certains sont représentés, nous en avons photographiés quelques uns seulement pour vous Le plus intéressant ( du point de vue anatomique ) étant Kurupi. Que toute la gente masculine se rassure, ce n'est qu'un mythe , ce n'est donc pas vrai les gars
Ce personnage, très laid, attrape et possède les jeunes filles vierges avec son "lasso". C'est le dieu de la sexualité (on comprend pourquoi) et le protecteur des animaux de la forêt (on comprend moins pourquoi ).
|
| Nous quittons le Paraguay dans l'après-midi, nous avons beaucoup aimé ce pays, tellement différent de l'Argentine et du Chili, très attachant et très beau. Nous y reviendrons dans quelques mois
Pour notre passage à la frontière argentine, notre Triv'mobil a le droit au scanner Heureusement, ils n'ont rien trouvé de suspect Nous avons roulé ensuite jusqu'à la tombée de la nuit et nous sommes arrêtés à une station.
|
| 28-29-30 janvier 2012 Nous passons ces 3 jours à rouler pour traverser une partie de l'Argentine et rejoindre le Chili par Mendoza, papi Alain et Mamie Annick arrivent dans quelques jours à Santiago Inutile de s'étaler sur ces 3 jours, on a beaucoup roulé, la circulation a été plus dense qu'à l'aller ( il faut donc être très vigilant), il a fait très chaud (notre consommation d'eau est montée en flèche ) et c'est assez fatigués que nous arrivons dans la région de Mendoza. |
| 31 janvier 2012 Aujourd'hui, nous repassons la frontière par "El Cristo Redentor". Nous retrouvons donc les magnifiques paysages de montagnes colorées, les tunnels, el puente del Inca et les 29 virages (caracoles). Que ce soit dans un sens ou dans l'autre cet endroit est vraiment très beau et spectaculaire.
Nous voilà donc de nouveau au Chili, nous traversons "Los Andes" où nous nous arrêtons pour les courses et continuons vers Santiago; nous ne voulons pas y arriver tard car nous ne savons pas où dormir (en cc, il est toujours assez difficile de "bivouaquer" dans une grande ville).
Nous arrivons à l'heure de pointe et même si c'est les vacances, il y a beaucoup de circulation Notamment les bus qui roulent très vite et très mal
Paso Los Libertadores |
| Au bout d'1 heure, nous arrivons près du centre, dans le quartier des universités. On se gare et partons à la recherche de los carabineros (police du Chili) pour savoir où nous pouvons rester dormir. Après un petit tour dans la ville, Santiago nous apparaît une ville plus moderne que Buenos Aires. Les policiers que nous rencontrons nous demandent de ne pas rester là où nous sommes garés car les riverains ne sont pas habitués et les appelleraient aussitôt et on serait obligés de bouger Ils nous orientent donc vers le Parc O'Higgins, un peu plus au sud. Ce parc est immense, il y a un parc d'attraction, de nombreux espaces verts, une piscine, un terrain de tennis et une grande avenue bitumée où a lieu le défilé de la fête nationale.
Comme nous ne savons pas trop où aller, nous demandons à des agents municipaux qui nous conseillent de nous mettre au fond d'une allée pour la nuit et voir auprès de l'administration demain si l'on peut rester plus longtemps. Nous suivons leur conseil et nous installons près de la piste de rollers où de nombreux adhérents s'entraînent. Les enfants sont admiratifs devant ces jeunes qui patinent à une vitesse impressionnante On nous a rassuré en nous assurant que ce coin était sûr, le parc fermant à 21h. Nous passons donc cette première nuit dans la capitale chilienne. |
|
|
|
|
|