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9 mai au 15 mai
9 mai 2012 Après une nuit super tranquille, nous faisons la connaissance des Allez5 avec Tatiana, Damien, Clémentine, Vanille et Jules qui sont arrivés la veille après une étape entre Oruro et La Paz très galère à cause des blocages Bienvenus au club
Nous profitons de ce répit pour travailler et envisageons de faire un tour dans la capitale dans l'après-midi. Hélas, nous apprenons que le mouvement social bolivien reprend du service dès le lendemain et qu'il va sûrement se durcir.
Notre pause s'écourte donc et chaque famille reprend la route précipitamment, chacun de son côté (on a juste le temps de retirer de l'argent). Nous sommes très déçus de devoir repartir sans avoir visité la ville et sans nous être posés quelques jours comme nous l'avions prévus Décidément, la Bolivie modifie un peu notre carnet de route . Nous terminons notre route dans un village quasi abandonné, à une centaine de kilomètres du Parc National de Sajama.
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| 10 mai 2012
Nous arrivons au Parc de Sajama situé à 4200m, à la limite de la frontière chilienne, en fin de matinée. Nous sommes heureux de retrouver de magnifiques paysages, de hautes montagnes et des volcans éteints avec pour seuls habitants les lamas A l'entrée du parc, nous prenons en stop, Teodoro, ancien guide du parc. Il habite depuis toujours dans le joli petit village de Sajama et est ravi de pouvoir nous montrer son village et ses montagnes. Après nous être acquitté du droit d'entrée au parc, nous essayons de trouver un petit restaurant. On en trouve quelques-uns qui n'ouvrent pas pour aussi peu de touristes Dommage pour nous On achète donc de quoi manger et on s'installe dans notre "home sweet home" face aux 2 volcans Payachatas (ce qui veut dire "unis" en quechua). Quel sentiment de calme et liberté Loin des tourments de la civilisation Pas de jets de pierre sur le pare-brise aujourd'hui enfin , on espère
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| Les geysers sont un des attraits de ce parc, nous demandons à l'accueil si nous pouvons y aller et comme d'habitude on nous répond "claro que si " traduction pour les non-initiés: bien sûr que oui Comme d'habitude, nous faisons confiance et fonçons Un km plus loin, nous décidons de rebrousser chemin car les cailloux sont nombreux, la terre est meuble et on n'a pas très envie de voir des geysers après tout On se rabat finalement sur les eaux thermales, la piste n'est pas top mais ça se fait quand même. Une fois garés, nous apercevons au loin un camping-car que les enfants reconnaissent aussitôt. C'est celui des 4 vagabonds (Elodie, Philippe, Ilan et Rafaël) que nous avions croisés près de Tumbes à la frontière écuato-péruvienne
Parque Sajama |
| Eux qui pensaient sûrement être tranquilles dans ce parc, ils vont voir débarquer 4 enfants fous furieux avides de jouer avec d'autres enfants Fini le calme Après avoir refait connaissance, nous décidons de passer la soirée ensemble non pas sur place car il y a un vent glacial, mais dans le village où on espère être mieux abrités. Les garçons passent la soirée dans un des cc (le paradis pour eux) et les adultes (Sara y comprise) dans un autre (le rêve pour nous aussi ).
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| 11 mai 2012 La matinée est consacrée à l'école et aux petites réparations mécaniques, comme d'habitude il y a des grincements de dents au moment de travailler, sauf pour José qui est toujours aussi ravi de manipuler son engin Nous reprenons tous les 10 la route vers le sud. L'union faisant la force, nous nous sentons d'attaque pour affronter ce séjour en Bolivie qui pour le moment ne s'annonce pas très reposant 1ère halte à la station service, on veut essayer de négocier pour obtenir le prix bolivien, c'est-à-dire 3 fois moins cher, mais la présence d'un policier nous fait renoncer. On paie donc le prix fort et on s'en va ! José en profite quand même pour dire que ce n'est pas normal...........On verra la prochaine fois. On s'arrête en fin de journée à l'écart de la route et passons encore une agréable soirée, les enfants s'amusent toujours autant. Vers 4h du matin, on est réveillés par 3 policiers qui veulent vérifier nos identités et savoir ce qu'on fait là On dort Apparemment, ce sont des gens de la route qui ont vu quelque chose de suspect et ont appelé la police C'est la 1ère fois que ça nous arrive , difficile de se rendormir après ça Décidément, la Bolivie est "dure" avec nous.
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| 12 mai 2012 Nous continuons notre route pour arriver en fin de journée à Potosi, grande ville minière de Bolivie. Comme souvent, on ne choisit pas la meilleure heure pour arriver en ville et on rencontre beaucoup de circulation et de monde dans les rues. Difficile pour nous de nous frayer un chemin, mais nous arrivons, grâce à notre super guide Elodie, rapidement à l'hôtel qui normalement accueille des cc. Avant de savoir si notre cc rentre dans son parking, la responsable nous dit que ce n'est pas possible (depuis notre arrivée dans le pays, nous essuyons pas mal de refus) . Nous vérifions quand même les dimensions et finalement repartons à quelques mètres de là, où nous sommes accueillis chaleureusement (il était tant ) par la gérante. Nous nous installons dans la petite cour et partons en ville pour dîner. Notre journée se termine dans une pizzeria locale ( je veux dire par là : essentiellement fréquentée par les boliviens) qui ne paie pas de mine mais qui nous offre d'excellentes pizzas à un prix défiant toute concurrence On se régale et on passe un super moment tous ensemble.
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| 13 mai 2012 Nous profitons d'être dans une grande ville pour trouver un cybercafé et enfin donner des signes de vie à notre famille. Hélas, la connexion est très mauvaise et on ne peut que récupérer quelques mails après une heure de tentative Skype sera pour une autre fois Dans la rue, nous assistons à un défilé d'écoliers dans la rue tout en fanfare
Nous continuons la visite de la ville avec ses magnifiques maisons coloniales et son pittoresque marché où les enfants découvrent des cornes de taureaux fraîchement dépecées Avec les odeurs de sang frais en prime
Potosi |
| S'il y a un truc super en Bolivie, c'est le prix des petits restaurants Alors, on en profite et déjeunons dans un végétarien qui propose des hamburgers frites énormes. Etrange, non pour un végétarien
Le ventre rempli, nous plions bagages ( nous avons appris dans la matinée qu'il y avait un nouveau risque de blocage général dès le lendemain ) et sortons de la ville après avoir négocié notre plein d'essence à 6 bol. au lieu de 9 , un exploit pour nous La pompiste en chef a pris cette décision malgré la présence d'un policier à qui elle a gentiment demander de se taire Ils ont dû se partager le bénéfice entre eux En quittant la ville, nous passons près du cerro rico, la montagne où se trouve la célèbre mine d'étain de Potosi. Nous ne faisons pas la visite qui nous le savons est très éprouvante autant physiquement que moralement ( conditions de travail quasi inhumaines ) et préférons suivre notre route. Nous nous arrêtons plus tard dans un petit village où des enfants nous accueillent. Elodie improvise une partie de football avec eux et nous passons une fois de plus un agréable moment.
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| 14 mai 2012 Notre étape du jour est Tupiza, point de départ pour le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni, les 2 incontournables de Bolivie. Nous avons prévu de faire ce tour de 4 jours avec une agence en 4x4 car il est très difficile de le faire en cc sans l'abîmer. Après une pause déjeuner de 2 ou 3 heures, on commence à se sentir en vacances avec un tel rythme et on apprécie enfin Les enfants continuent à s'éclater en plein air à construire des cabanes.
Arrivés à Tupiza, nous nous rendons à l'agence qui nous a été recommandée par la famille Lebrun ( la famille à vélo ) et au bout d'une bonne heure nous nous mettons d'accord pour partir dans 2 jours avec 2 véhicules (chauffeurs et cuisinière inclus). Nous sortons de la ville pour dormir en espérant ne pas être réveillés par des policiers
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| 15 mai 2012 Aujourd'hui, nous savons s'il y aura grève ou non dans le pays, nous verrons alors si l'on reste ou non. En attendant, les enfants travaillent En fin de matinée, on apprend qu'un accord a été trouvé, ouf Nous passons la journée au Cañon del Duende avec ses jolies formations rocheuses, au programme: rien on se repose Même si notre séjour en Bolivie est plus court que prévu, nous en profitons pour ralentir notre rythme infernal Comme nous partons demain pour 4 jours, il faut qu'on laisse notre maison roulante en sécurité. On trouve finalement un hôtel qui accepte de garder le cc jusqu'à samedi soir. Sur les conseils de l'agence, nous allons manger dans un restaurant qui offre des "parrilladas" super bonnes et encore une fois pas chères du tout Seuls touristes, nous savourons ce moment dans la fumée des grillades
Demain lever à 6h, alors on se couche vite
Tupiza |
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